En touche finale, un hommage rendu au yack (et à quelques autres animaux à poils et à plumes qui ont enchanté mon voyage).
Le yack est, à mes yeux, un héros au Tibet. Il donne tout de lui aux tibétains : sa force pour transporter de lourds fardeaux et tirer leur charrue dans les champs, ses poils et son cuir pour les habiller et les couvrir, son lait, ses testicules et sa chair pour les nourrir, ses bouses pour entretenir leurs feux... et depuis que le Tibet est ouvert aux tourisme, il transporte sur son dos des touristes ébahis ou hilares...
Il mérite de se la couler douce de temps à autre, à moins qu'il ne préfère entrer en méditation...
Les moutons se rendent-ils compte qu'ils paissent dans un de plus beaux paysages du monde ?
"Shaun the sheep", le mouton à tête noire, est une célébrité sur la chaîne de télévision de la ligne no.2 du métro de Pékin.
Les chevaux tibétains furent introduits en Chine (comme chevaux de guerre), avec le thé, après le mariage en 641 de la princesse Wencheng, fille de l'empereur chinois Taizong des Tang avec le roi du Tibet Songtsen Gampo.
Trop choux ! Trop doux !
Au bord de la route, des petites biches au poil duveteux pas très farouches. Elles ont marqué un bref moment d'indécision avant de prendre la poudre d'escampette.
Nous avons dû, sans le savoir, monter les tentes sur un lieu qui intéressait particulièrement ce renard. Son terrier ? Une carcasse de yack pas loin de là ?
Il a pendant très longtemps tourné autour de notre camp sans se décider à s'éloigner. J'espère qu'il aura retrouvé ses marques après notre départ le lendemain matin.
Les aigles volent solitaires à la recherche de leurs proies.
C'est à eux que les tibétains confient le corps de leurs défunts au cours des "funérailles célestes - le jhator en tibétain". Les rapaces emportent l'enveloppe charnelle de la personne décédée, qui retourne ainsi à la nature, tandis que son âme libérée s'élève jusqu'au ciel pour se réincarner.