Des photographies prises au fil des jours, selon l’humeur du temps, les occasions, les états d’âme… le quotidien, l’exceptionnel, l’éphémère, l’intemporel, ce que j’aime, un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout dans ce pays où j’ai choisi de vivre.
Bayanhuote, Mongolie intérieure 2-4 mai 2010 - 内蒙古巴彦活特 2010 年五月2日至五月4日
La zone désertique d'Alashan - 阿拉善 est la partie la plus méridionale du désert de Gobi et se situe au sud-ouest de la Mongolie intérieure (la partie de la Mongolie qui se trouve en territoire chinois). Le désert de Tengger - 腾格里沙漠 est au sud-est d'Alashan. Son nom vient du mot mongol qui veut dire "le ciel". Il s'étend sur une superficie de 36700 km2. C'est le 4ème plus grand désert de Chine et celui qui se déplace le plus rapidement, menaçant régulièrement d'ensevelir les lignes de chemin de fer et les routes qui le longent.
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(sur la carte, le désert d'Ashalan se
trouve au sud du mot "Mongolie" et du désert de Gobi)
On trouve dans ce désert des dizaines de lacs ou mares d'eau salée et
d'eau douce.
Mais laissons-nous captiver par le silence, les couleurs, la douceur des formes, la pureté... cette sensualité extrême qui émane des dunes s'étendant à perte de vue, au fil de jours de marche, sans jamais lasser le regard...
"Le déséspoir n'existe pas pour l'homme qui marche" Jacques
Réda
Une première halte chez les humains
L'oasis du Lac des Cygnes - 天鹅湖, appelé ainsi car des colonies de cygnes sauvages s'y posent à l'automne
Les creux sont remplis d'eau aux mois de juillet et d'août. Les traces blanches sont des traces de sel.
Une deuxième halte chez les humains
Oasis du Petit Lac des Moustiques (sans les moustiques) - 小蚊子湖
C'est avec leur laine est celle qu'on appelle "cachemire"
Le campement
Petit matin
Oasis du (grand) Lac des Moustiques (toujours sans les moustiques)
Les animaux du désert
Le chameau n'a pas un "caractère de chameau"... placide, patient, serviable... très serviable.
Le compagnon infatigable des gens du désert, il arpente les dunes de sa démarche chaloupée et contemple les choses de ce bas monde d'un air très détaché.
Le scarabée : ils sont nombreux à parcourir en solitaire l'immensité du désert. D'où viennent-ils, où vont-ils ? Eux seuls le savent...
Le lézard : il préfère les touffes d'herbes et les traces d'humidité. Un goutte d'eau versée sur le sable les fait surgir aussitôt.
Vol d'oies sauvages