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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 07:38

Beijing, dimanche 10 août 2014 - 北京,8 月10 日星期日

Suivant le bouddhisme tantrique tibétain, le Tibet compte vingt-quatre sites sacrés qui sont des lieux de pèlerinage. Ces lieux, suivant la mythologie, correspondent à des répliques des vingt-quatre pièces du corps spirituel du Bouddha se situant originellement en Inde. Lhassa, le lac Namtso, le Mont Everest font partie du nombre. Le but essentiel d'un pèlerinage est généralement le désir d'être bénéfique à l'humanité, mais les bienfaits personnels, matériels et spirituels, sont une motivation supplémentaire. On espère par exemple qu'un voyage pénible va effacer tous les péchés accumulés par le passé et favorisera un meilleur statut dans la vie suivante.

Un pèlerinage peut consister en une heure de marche autour d'un temple mais aussi en un voyage en se prosternant sur plusieurs milliers de kilomètres qui peut durer des années. Le pèlerin, dans ce dernier cas, vit de mendicité et en logeant dans les monastères.

Parmi les observances religieuses sur les lieux sacrés, les plus courantes sont la circumambulation, la prosternation et les offrandes.

La circumambulation consiste à marcher une ou plusieurs fois autour de ces sites dans le sens des aiguilles d'une montre en s'accompagnant de prières (prononcées le plus souvent avec un moulin à prières). Les lieux sacrés, qu'ils soient des temples ou un site naturel, ont des couloirs ou des chemins (appelés "kora" en de nombreux endroits) prévus à cet effet.

Circumambulation le long du Barkhor, le couloir qui fait le tour du Jokhang, le plus sacré des temples du bouddhime tibétain, et qui se situe dans le centre historique de Lhassa

Circumambulation le long du Barkhor, le couloir qui fait le tour du Jokhang, le plus sacré des temples du bouddhime tibétain, et qui se situe dans le centre historique de Lhassa

Tibet (2) : les hommes et les dieux - 西藏 (2) : 人与神
Tibet (2) : les hommes et les dieux - 西藏 (2) : 人与神
Tibet (2) : les hommes et les dieux - 西藏 (2) : 人与神
Circumambulation le long du Kora (corridor) qui fait le tour du monastère de Tashilunpo à Shigatse.

Circumambulation le long du Kora (corridor) qui fait le tour du monastère de Tashilunpo à Shigatse.

Circumambulation le long du Kora qui fait le tour du lac sacré de Namtso

Circumambulation le long du Kora qui fait le tour du lac sacré de Namtso

Une communauté, avec enfants et effets personnels chargés sur des charrettes, partie en pélerinage autour d'une montagne avoisinante. Rencontrée entre Shigatse et Lhassa, sur la "Friendship Highway" (la route qui fait la jonction entre Lhassa et le Népal)

Une communauté, avec enfants et effets personnels chargés sur des charrettes, partie en pélerinage autour d'une montagne avoisinante. Rencontrée entre Shigatse et Lhassa, sur la "Friendship Highway" (la route qui fait la jonction entre Lhassa et le Népal)

Tibet (2) : les hommes et les dieux - 西藏 (2) : 人与神
Tibet (2) : les hommes et les dieux - 西藏 (2) : 人与神

La prosternation : c'est l'acte de dévotion le plus impressionnant. Le pèlerin, tous les deux pas, s'étire totalement sur le sol. Avant de s'allonger, il touche de ses mains jointes son front, sa bouche et son cœur. Ces trois points symbolisent l'esprit, la parole et le corps. Sa progression est épuisante et très lente. Plus l'effort est long et difficile, meilleurs seront les bienfaits obtenus.

Prosternation sur le Barkhor à Lhassa.

Prosternation sur le Barkhor à Lhassa.

Tibet (2) : les hommes et les dieux - 西藏 (2) : 人与神
Tibet (2) : les hommes et les dieux - 西藏 (2) : 人与神
Tibet (2) : les hommes et les dieux - 西藏 (2) : 人与神
Tibet (2) : les hommes et les dieux - 西藏 (2) : 人与神

Les offrandes : par les offrandes les pèlerins expriment leur gratitude et leur obéissance aux divinités des monastères et des lieux naturels. Les offrandes sont souvent de l'argent (des billets de faible valeur, en général), des lampes à beurre (de yak), de l'encens, et l'écharpe cérémonielle blanche, la khata.

Lampes à beurre de yak devant le Bouddha du Futur dans le monastère de Drepung près de Lhassa

Lampes à beurre de yak devant le Bouddha du Futur dans le monastère de Drepung près de Lhassa

Brûloir à encens à l'entrée du temple Tsepamed Lhakang (Temple de la Longévité) à Lhassa. L'enseigne à l'arrière indique une boutique qui vend de l'encens.

Brûloir à encens à l'entrée du temple Tsepamed Lhakang (Temple de la Longévité) à Lhassa. L'enseigne à l'arrière indique une boutique qui vend de l'encens.

Encens à l'état brut vendu à l'entrée du temple de Tsepamed Lhakang

Encens à l'état brut vendu à l'entrée du temple de Tsepamed Lhakang

Paysanne pilant des herbes qui serviront à fabriquer des bâtons d'encens.

Paysanne pilant des herbes qui serviront à fabriquer des bâtons d'encens.

Fabrication de bâtons d'encens au monastère de Tashilunpo à Shigatse. Le Tibet est un très grand producteur de bâtons d'encens.

Fabrication de bâtons d'encens au monastère de Tashilunpo à Shigatse. Le Tibet est un très grand producteur de bâtons d'encens.

Divinité avec la khata, l'écharpe cérémonielle, le long du Potala à Lhassa

Divinité avec la khata, l'écharpe cérémonielle, le long du Potala à Lhassa

Comme support aux prières sont utilisés de façon presque systématique les moulins à prières individuels, que chacun porte avec soi, ou collectifs, que l'on trouve disposés sur les lieux sacrés. Un moulin à prières traditionnel est constitué d'un cylindre rempli de mantras et pouvant tourner librement autour d'un axe. Selon les croyances associées à cet objet, actionner un tel moulin a la même valeur spirituelle que de réciter les mantras qui sont à l'intérieur, les mantras étant censés se répandre ainsi dans les airs comme s'ils étaient prononcés et avoir une influence positive sur ce qui se trouve dans ses environs. Le moulin doit être tourné de la main droite et dans le sens des aiguilles d'une montre pour que les textes en sanscrit à l'intérieur soient lus dans le bon sens.

Sur le Barkhor à Lhassa

Sur le Barkhor à Lhassa

Dans une rue de Lhassa

Dans une rue de Lhassa

Tibet (2) : les hommes et les dieux - 西藏 (2) : 人与神
Au monastère de Drepung, près de Lhassa. Sur la pierre, le mantra de la compassion "Om mani padme um" le mantra le plus courant au Tibet.

Au monastère de Drepung, près de Lhassa. Sur la pierre, le mantra de la compassion "Om mani padme um" le mantra le plus courant au Tibet.

Au monastère de Tashilunpo à Shigatse

Au monastère de Tashilunpo à Shigatse

Près du Potala, à Lhassa

Près du Potala, à Lhassa

D'autres supports de dévotion à Bouddha sont les sutras, les textes canoniques du bouddhisme, des écrits philosophiques sous forme d'aphorismes, avec pour thème la doctrine bouddhique. Le terme "sutra" désigne aussi, par extension, les volumes qui les contiennent.

Tous les monastères contiennent des bibliothèques importantes de sutras très anciens que les moines utilisent pour l'étude ou la prière, individuelle ou collective.

Des sutras de facture moderne sont vendus à l'usage des particuliers dans des boutiques spécialisées.

Bibliothèques de sutras au monastère de Pelkor à Gyantse

Bibliothèques de sutras au monastère de Pelkor à Gyantse

Tibet (2) : les hommes et les dieux - 西藏 (2) : 人与神
Tibet (2) : les hommes et les dieux - 西藏 (2) : 人与神
Un sutra récent. Les sutras sont enveloppés dans un tissu jaune ou rouge qui retient au bout une languette brodée de couleurs vives. Sous la languette est inscrit le titre du sutra.

Un sutra récent. Les sutras sont enveloppés dans un tissu jaune ou rouge qui retient au bout une languette brodée de couleurs vives. Sous la languette est inscrit le titre du sutra.

Tibet (2) : les hommes et les dieux - 西藏 (2) : 人与神
Sutra, déballé

Sutra, déballé

Exemples de pages intérieures

Exemples de pages intérieures

Tibet (2) : les hommes et les dieux - 西藏 (2) : 人与神
Tibet (2) : les hommes et les dieux - 西藏 (2) : 人与神
On peut aussi, pour une somme modique, acheter une seule page de sutra.

On peut aussi, pour une somme modique, acheter une seule page de sutra.

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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 16:32

Beijing, jeudi 24 juillet 2014 - 北京,7 月24 日星期五

De retour d’un voyage de deux semaines au Tibet (du 18 mai au 3 juin), j’ai encore du mal à donner une réponse aux questions que je me suis posées au fur et à mesure que je découvrais ce peuple et ce pays tout à fait uniques. Je choisis de vous montrer ici ce que j’y ai vu, en tentant de rassembler les photos par thèmes et de les accompagner de quelques commentaires sans porter aucun jugement, juger m’étant devenu impossible.

A suivre... Après ce premier chapitre, d'autres à venir : prière et temples (pour en finir avec la religion), portraits, Lhassa, sites, paysages...

Carte du Tibet Central. Copyright : HACHETTE Tourisme. Site : routard.com

Carte du Tibet Central. Copyright : HACHETTE Tourisme. Site : routard.com

La nature et les dieux

Il est incontestable que la religion bouddhiste occupe une place énorme dans la vie des tibétains. Ce qui m’a frappée de plein fouet sont les marques de ferveur que l’on trouve partout dans la nature, jusque dans les lieux les plus isolés. Sur les cols, sur les sommets, les rives de lacs, au pied des montagnes, les pèlerins adressent aux divinités naturelles leurs prières ou leurs offrandes - drapeaux colorés chargés de prières que le vent a la mission de souffler dans les airs, petites pierres que l’on empile en cairn pour marquer son passage… - et rendent leur corps à la nature par l’entremise des vautours. La nature prend ici une dimension spirituelle que je n'ai jamais vue ailleurs.

Ces photos ne sont qu'un tout petit échantillon de la profusion de témoignages de dévotion que l'on trouve partout dans la nature.

Le long du lingkhor (chemin pérégrinal) du monastère de Ganden à 45 km à l'est de Lhassa

Drapeaux de prières

Drapeaux de prières

Tibet (1) : La nature et les dieux - 西藏 (1) : 神于大自然
Tibet (1) : La nature et les dieux - 西藏 (1) : 神于大自然
Drapeaux de prières et chorten  (ou stupa, qui contient des reliques d'un important personnage religieux)

Drapeaux de prières et chorten (ou stupa, qui contient des reliques d'un important personnage religieux)

Tibet (1) : La nature et les dieux - 西藏 (1) : 神于大自然
Lieu de méditation de Tsong Khapa (1357-1419), l'initiateur de la secte gelugpa, la principale des quatre sectes du bouddhisme tibétain et fondateur du temple de Ganden en 1409

Lieu de méditation de Tsong Khapa (1357-1419), l'initiateur de la secte gelugpa, la principale des quatre sectes du bouddhisme tibétain et fondateur du temple de Ganden en 1409

Tibet (1) : La nature et les dieux - 西藏 (1) : 神于大自然
Flanc de montagne sur lequel se pratiquent encore les "Funérailles célestes" qui consistent à donner les corps en pâture aux vautours

Flanc de montagne sur lequel se pratiquent encore les "Funérailles célestes" qui consistent à donner les corps en pâture aux vautours

Rochers peints dans la montagne au-dessus du monastère de Drepung à Lhassa

Tibet (1) : La nature et les dieux - 西藏 (1) : 神于大自然

Sur la route entre Lhassa et le lac de Namtso

Tibet (1) : La nature et les dieux - 西藏 (1) : 神于大自然
Tibet (1) : La nature et les dieux - 西藏 (1) : 神于大自然
Tibet (1) : La nature et les dieux - 西藏 (1) : 神于大自然

Au lac Namtso (Lac Céleste). Le lac sacré de Namtso est à 250 km environ au nord-ouest de Lhassa. C'est un lac salé se situant à une altitude de 4730 m et bordé par la chaîne montagneuse de Nyechen Tanglha culminant à plus de 7000 m.

Tibet (1) : La nature et les dieux - 西藏 (1) : 神于大自然
Tibet (1) : La nature et les dieux - 西藏 (1) : 神于大自然
Tibet (1) : La nature et les dieux - 西藏 (1) : 神于大自然
Lhatse (équivalent du "cairn" en français). Un tas de petites pierres déposées les unes sur les autres par les pélerins en signe de leur passage et qui tiennent lieu d'offrandes aux divinités.

Lhatse (équivalent du "cairn" en français). Un tas de petites pierres déposées les unes sur les autres par les pélerins en signe de leur passage et qui tiennent lieu d'offrandes aux divinités.

Tibet (1) : La nature et les dieux - 西藏 (1) : 神于大自然
En arrière plan, la chaîne montagneuse de Nyechen Tanglha

En arrière plan, la chaîne montagneuse de Nyechen Tanglha

Tibet (1) : La nature et les dieux - 西藏 (1) : 神于大自然
Tibet (1) : La nature et les dieux - 西藏 (1) : 神于大自然

Au col de Kamba-la (4700m), entre Lhassa et le lac Yamdrok (direction Gyantse)

Tibet (1) : La nature et les dieux - 西藏 (1) : 神于大自然
Tibet (1) : La nature et les dieux - 西藏 (1) : 神于大自然

Le lac Yamdrok. Au loin, le Mont Nojin Kangtsang (7190 m)

Tibet (1) : La nature et les dieux - 西藏 (1) : 神于大自然
Tibet (1) : La nature et les dieux - 西藏 (1) : 神于大自然
Tibet (1) : La nature et les dieux - 西藏 (1) : 神于大自然
Gravé à flanc de coteau, le long de la Friendship Highway (qui va de Lhassa au Népal), le mantra "Om Mani Padme Hum". Les mantra sont  les formules employées par les pélerins pour parvenir à un état méditatif. Ils sont généralement récités durant  le voyage d'un site sacré à un autre. Leur incantation est supposée produire des effets surnaturels. Celui-ci est le plus courant, le symbole verbal de Cherensi, boddhitsava de compassion et protecteur du Tibet

Gravé à flanc de coteau, le long de la Friendship Highway (qui va de Lhassa au Népal), le mantra "Om Mani Padme Hum". Les mantra sont les formules employées par les pélerins pour parvenir à un état méditatif. Ils sont généralement récités durant le voyage d'un site sacré à un autre. Leur incantation est supposée produire des effets surnaturels. Celui-ci est le plus courant, le symbole verbal de Cherensi, boddhitsava de compassion et protecteur du Tibet

Sur le chemin vers le camp de base de l'Everest

Au col de Lamna La  (+ 5000 m)

Au col de Lamna La (+ 5000 m)

Un moulin à prières actionné par les eaux d'un ruisseau

Un moulin à prières actionné par les eaux d'un ruisseau

Tibet (1) : La nature et les dieux - 西藏 (1) : 神于大自然
Lhatse, drapeau de prière et chorten (monastère de Rongphuk ou Rongbuk  (5200m ), au fond, la face nord du Qomolangma "Mère sacrée" (Mont  Everest), 8848 m.

Lhatse, drapeau de prière et chorten (monastère de Rongphuk ou Rongbuk (5200m ), au fond, la face nord du Qomolangma "Mère sacrée" (Mont Everest), 8848 m.

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 15:51

Après la vallée de Jiuzhaigou - 九寨沟, un autre site spectaculaire situé également dans le massif montagneux des Minshan - 岷山, au nord-ouest de la province du Sichuan - 四川 : le parc naturel de Huanglong - 黄龙, le dragon jaune. C'est une coulée de calcaire qui court entre 1700 et 5588 m, parsemée de piscines naturelles que des concrétions de calcite (un minéral de carbonate de calcium) teintent de couleurs exceptionnelles. Pour visiter la partie haute (la plus intéressante), on prend un téléphérique qui part de 3000 m et monte jusqu'à 5000 m. De là, on grimpe par des chemins pas très raides jusqu'au sommet et on redescend à pied jusqu'au départ du téléphérique. (Même si elle est en altitude et qu'elle couvre un bon dénivelé, la visite ne demande pas d'être alpiniste. Un bon souffle suffit. Dans une petite cabane située à mi-parcours, on peut respirer de l'oxygène si besoin). Le site étant en zone tropicale et, apparemment, bénéficiant d'un micro-climat, on trouve des rhododendrons et une végétation très fournie à 5000 m . Il abrite beaucoup d'animaux en voie de disparition, dont le panda géant et le singe doré (ils se cachent bien). Le parc est inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1992 et sur la liste des réserves de biosphère depuis 2000. La protection naturelle du site est son éloignement et sa difficulté d'accès qui font qu'il est encore très peu fréquenté.

Les Minshan - 岷山 sur la route de Huanglong - 黄龙, aux contreforts de l'Himalaya

Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Il sert à tout... viande, fait, fourrure, cuir...

Il sert à tout... viande, fait, fourrure, cuir...

Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙

Le site de Huanglong - 黄龙 proprement dit

Huanglong - 黄龙
Près du sommet

Près du sommet

Huanglong - 黄龙
Première piscine et au fond, le temple bouddhiste de Huanglong - 黄龙寺

Première piscine et au fond, le temple bouddhiste de Huanglong - 黄龙寺

Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
le temple bouddhiste de Huanglong - 黄龙寺

le temple bouddhiste de Huanglong - 黄龙寺

drapeaux de prière

drapeaux de prière

Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
Huanglong - 黄龙
les écureuils sont nombreux à l'arrivée, et peu farouches en cette saison

les écureuils sont nombreux à l'arrivée, et peu farouches en cette saison

Huanglong - 黄龙
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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 12:35

Novembre 2013 - 2013 年11月

Songpan - 松潘 était à l'époque de la Chine impériale une ville qui marquait la frontière entre la Chine et le Tibet et s'appelait Songzhou- 松洲. Les frontières de la Chine se sont, depuis, étendues vers l'ouest faisant reculer celles du Tibet, mais à Songpan et à Chuanzhusi - 川主寺 (plus à l'ouest) les populations sont encore en majorité d'ethnie tibétaine. Si Songpan est une ville ancienne, Chuanzhusi est plus récente est sert surtout à héberger les touristes qui vont visiter les parcs nationaux de Jiuzhaigou - 九寨溝 et de Huanglong - 黄龙 (sujets de prochains articles sur le blog).

Deux villages tibétains dans le Sichuan - 四川省的藏族村子
Cette porte datant de la dynastie des Ming marquait la frontière entre la Chine et le Tibet. Elle porte l'ancien nom de Songpan, Songzhou - 松洲. Vue du côté tibétain.

Cette porte datant de la dynastie des Ming marquait la frontière entre la Chine et le Tibet. Elle porte l'ancien nom de Songpan, Songzhou - 松洲. Vue du côté tibétain.

Vue du côté chinois.

Vue du côté chinois.

Deux villages tibétains dans le Sichuan - 四川省的藏族村子
Deux villages tibétains dans le Sichuan - 四川省的藏族村子
Deux villages tibétains dans le Sichuan - 四川省的藏族村子
Deux villages tibétains dans le Sichuan - 四川省的藏族村子
Deux villages tibétains dans le Sichuan - 四川省的藏族村子
Deux villages tibétains dans le Sichuan - 四川省的藏族村子
Couturière

Couturière

Joaillier
Joaillier

Joaillier

Femmes tibétaines. Les coiffes élaborées sont des signes de richesse.

Femmes tibétaines. Les coiffes élaborées sont des signes de richesse.

Deux villages tibétains dans le Sichuan - 四川省的藏族村子
Deux villages tibétains dans le Sichuan - 四川省的藏族村子
Deux villages tibétains dans le Sichuan - 四川省的藏族村子
Deux villages tibétains dans le Sichuan - 四川省的藏族村子
Sourires

Sourires

Deux villages tibétains dans le Sichuan - 四川省的藏族村子
Viande de yack. Le yack est la base de l'alimentation dans les régions tibétaines. Lait de yack, beurre de yack, viande de yack, roustons de yack... Les moines tibétains ne sont pas végétariens. S'ils ne pouvaient pas se nourrir du yack, ils mourraient de faim. Quant à moi, je préfère le yack bien vivant sur ses quatre pattes (Mais, on ne va pas dans les régions tibétaines pour faire un voyage gastronomique).

Viande de yack. Le yack est la base de l'alimentation dans les régions tibétaines. Lait de yack, beurre de yack, viande de yack, roustons de yack... Les moines tibétains ne sont pas végétariens. S'ils ne pouvaient pas se nourrir du yack, ils mourraient de faim. Quant à moi, je préfère le yack bien vivant sur ses quatre pattes (Mais, on ne va pas dans les régions tibétaines pour faire un voyage gastronomique).

Roustons de yack

Roustons de yack

Sans commentaire

Sans commentaire

Peaux de mastiffs (chiens) tibétains, théières et marmites à fondue
Peaux de mastiffs (chiens) tibétains, théières et marmites à fondue

Peaux de mastiffs (chiens) tibétains, théières et marmites à fondue

A Chuanzhusi - 川主寺 des constructions récentes d'architecture tibétaine

A Chuanzhusi - 川主寺 des constructions récentes d'architecture tibétaine

Deux villages tibétains dans le Sichuan - 四川省的藏族村子
Deux villages tibétains dans le Sichuan - 四川省的藏族村子
Deux villages tibétains dans le Sichuan - 四川省的藏族村子
Portes et fenêtres

Portes et fenêtres

Deux villages tibétains dans le Sichuan - 四川省的藏族村子
Deux villages tibétains dans le Sichuan - 四川省的藏族村子
Deux villages tibétains dans le Sichuan - 四川省的藏族村子
Deux villages tibétains dans le Sichuan - 四川省的藏族村子
Deux villages tibétains dans le Sichuan - 四川省的藏族村子
Deux villages tibétains dans le Sichuan - 四川省的藏族村子
Deux villages tibétains dans le Sichuan - 四川省的藏族村子
Deux villages tibétains dans le Sichuan - 四川省的藏族村子
Drapeaux de prière. Des morceaux d'étoffe de cinq couleurs différentes sur lesquels sont inscrites prières et formules sacrées. Ils sont suspendus au passage des cols, au sommet des montagnes, au croisement des chemins, sur le toit des maisons, sur les ponts, à l'extérieur des temples.Selon les croyances du bouddhisme tibétain, le vent qui souffle, caressant au passage les formules sacrées imprimées, les disperse dans l’espace et les transmet ainsi aux dieux et à tous ceux qu'il touche dans sa course. Les cinq couleurs sont : le bleu symbolisant l'espace, le blanc symbolisant l'air, le rouge symbolisant le feu, le vert l'eau et le jaune (ou orange) la terre.

Drapeaux de prière. Des morceaux d'étoffe de cinq couleurs différentes sur lesquels sont inscrites prières et formules sacrées. Ils sont suspendus au passage des cols, au sommet des montagnes, au croisement des chemins, sur le toit des maisons, sur les ponts, à l'extérieur des temples.Selon les croyances du bouddhisme tibétain, le vent qui souffle, caressant au passage les formules sacrées imprimées, les disperse dans l’espace et les transmet ainsi aux dieux et à tous ceux qu'il touche dans sa course. Les cinq couleurs sont : le bleu symbolisant l'espace, le blanc symbolisant l'air, le rouge symbolisant le feu, le vert l'eau et le jaune (ou orange) la terre.

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15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 16:56

Juin 2013

Les habitants de Guilin - 桂林, dans la province du Guangxi - 广西, au sud de la Chine, vivent les pieds dans l'eau. La ville est traversée par deux rivières, la Li - 漓 江 et la Taohua - 桃花江 et baignée par quatre petits lacs, le Shanhu - 杉湖 , le Ronghu - 榕湖, le Guihu - 桂湖, le Mulonghu - 木龙湖

Petit lexique :

Guilin - 桂林 : forêt de canneliers

Guangxi - 广西 : le vaste Ouest

Rivière Li - 漓 江 : la rivière qui s'infiltre (?)

Rivière Taohua - 桃花江 : la rivière des fleurs de pêcher

Shanhu - 杉湖 : le lac des banyans

Ronghu - 榕湖 : le lac des pins

Guihu - 桂湖 : le lac des canneliers

Mulonghu - 木龙湖 : le lac du dragon de bois (?)

Paysages d'eau 3, Guilin - 水上风景 3,  桂林
Paysages d'eau 3, Guilin - 水上风景 3,  桂林
Paysages d'eau 3, Guilin - 水上风景 3,  桂林
Paysages d'eau 3, Guilin - 水上风景 3,  桂林
Paysages d'eau 3, Guilin - 水上风景 3,  桂林
Paysages d'eau 3, Guilin - 水上风景 3,  桂林
Paysages d'eau 3, Guilin - 水上风景 3,  桂林
Paysages d'eau 3, Guilin - 水上风景 3,  桂林
Paysages d'eau 3, Guilin - 水上风景 3,  桂林
Paysages d'eau 3, Guilin - 水上风景 3,  桂林
Paysages d'eau 3, Guilin - 水上风景 3,  桂林
Paysages d'eau 3, Guilin - 水上风景 3,  桂林
Paysages d'eau 3, Guilin - 水上风景 3,  桂林
Paysages d'eau 3, Guilin - 水上风景 3,  桂林
Paysages d'eau 3, Guilin - 水上风景 3,  桂林
Paysages d'eau 3, Guilin - 水上风景 3,  桂林
Paysages d'eau 3, Guilin - 水上风景 3,  桂林
Paysages d'eau 3, Guilin - 水上风景 3,  桂林
Paysages d'eau 3, Guilin - 水上风景 3,  桂林
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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 15:27

Juin 2013

Beihai, province du Guangxi - 北海 广西省

Les hommes et la mer


Beihai, port de pêche, de commerce et de passagers situé en Mer de Chine du Sud sur la rive nord du Golfe du Tonkin. A la fin du 18e siècle et au premier quart du 19e siècle, Beihai a joué un rôle commercial très important et les Etats-Unis et sept pays d'Europe dont la France y avaient établi un consulat dont il ne reste maintenant que les vestiges. Aujourd'hui, de quatre modestes quais on embarque encore pour le Vietnam, l'île de Hainan, les Philippines et Singapour. 24 kms de plage de sable blanc en ont fait, depuis quelques années, une station balnéaire tropicale encore peu fréquentée. Dès le mois de mai, les plages sont désertes dans la journéee car les chinois craignent le soleil et la chaleur, les bains de mer étant surtout appréciés en fin d'après-midi et à la tombée du soir.

Paysages d'eau 2, Beihai - 水上风景-2,北海
Paysages d'eau 2, Beihai - 水上风景-2,北海
Paysages d'eau 2, Beihai - 水上风景-2,北海
Paysages d'eau 2, Beihai - 水上风景-2,北海
Paysages d'eau 2, Beihai - 水上风景-2,北海
Paysages d'eau 2, Beihai - 水上风景-2,北海
Paysages d'eau 2, Beihai - 水上风景-2,北海
Paysages d'eau 2, Beihai - 水上风景-2,北海
Paysages d'eau 2, Beihai - 水上风景-2,北海
Paysages d'eau 2, Beihai - 水上风景-2,北海
Paysages d'eau 2, Beihai - 水上风景-2,北海
Paysages d'eau 2, Beihai - 水上风景-2,北海
Paysages d'eau 2, Beihai - 水上风景-2,北海
Paysages d'eau 2, Beihai - 水上风景-2,北海
Paysages d'eau 2, Beihai - 水上风景-2,北海
Paysages d'eau 2, Beihai - 水上风景-2,北海
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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 16:04

Juin 2013

Quand la mer rencontre la terre...

... sur l'île de Weizhou - 涠洲岛, en mer de Chine du sud - 中国南海, au large du port de Beihai - 北海

Paysages d'eau 1, Weizhou - 水上风景-1,涠洲岛
Paysages d'eau 1, Weizhou - 水上风景-1,涠洲岛
Paysages d'eau 1, Weizhou - 水上风景-1,涠洲岛
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Paysages d'eau 1, Weizhou - 水上风景-1,涠洲岛
Paysages d'eau 1, Weizhou - 水上风景-1,涠洲岛
Paysages d'eau 1, Weizhou - 水上风景-1,涠洲岛
Paysages d'eau 1, Weizhou - 水上风景-1,涠洲岛
Paysages d'eau 1, Weizhou - 水上风景-1,涠洲岛
Paysages d'eau 1, Weizhou - 水上风景-1,涠洲岛
Paysages d'eau 1, Weizhou - 水上风景-1,涠洲岛
Paysages d'eau 1, Weizhou - 水上风景-1,涠洲岛
Paysages d'eau 1, Weizhou - 水上风景-1,涠洲岛
Paysages d'eau 1, Weizhou - 水上风景-1,涠洲岛
Paysages d'eau 1, Weizhou - 水上风景-1,涠洲岛
Paysages d'eau 1, Weizhou - 水上风景-1,涠洲岛
Paysages d'eau 1, Weizhou - 水上风景-1,涠洲岛
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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 05:21

Beijing, Mercredi 1er mai 2013 - 北京 2013年5月1日星期三

 

 

A deux pas de la Cité Interdite, un emblème architectural du 16e siècle chinois et temple de l'histoire impériale de Chine, est sorti de terre en 2007 le Grand Théâtre National de Chine 中国国家大剧院, un emblème architectural du 21e siècle et temple de la musique et des arts de la scène. 

Conçu par l'architecte français Paul Andreu, il se présente sous la forme d'un dôme de titane et de verre en forme d'ellipse qui rappelle le symbole taoïste du yin et du yang et est entièrement entouré d'un lac artificiel, l'entrée se faisant par un couloir qui passe sous l'eau.

Le lac et les abords plantés d'arbre ainsi que sa situation à deux pas de la place Tian An Men et de la Cité Interdite en font également un lieu de promenade.

Il porte maintenant le nom très officiel de "Centre National des Arts du Spectacle" mais est couramment appelé "l'oeuf de cane - 鸭蛋" par les pékinois.

 

 

Quelques données :

durée du chantier : 2001 à 2007

superficie totale 200 000 m2

comprend : une salle d'opéra de 2416 place

                      une salle de concert de 2017 places

                      un théâtre de 1040 places

                      un espace d'exposition

                      cafés, librairie, boutique, bibliothèque

                      un espace ouvert pour concerts et conférences libres

 

 

Grand Theatre National - Mai 2013 024 copy

 

 

 

 

 

 

 

        La pureté de ses lignes arrive à rendre supportable la vue du bâtiment de style soviétique des

        années 1950 qui  abrite  l'Assemblée du Peuple (de l'autre côté de l'Assemblée du Peuple se

        trouve la Place Tian An Men).

 

Grand Theatre National - Mai 2013 026 copy

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grand Theatre National - Mai 2013 027 copy

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grand Theatre National - Mai 2013 038 copy

 

 

 

 

 

 

 

Vue de l'intérieur

 

Grand Theatre National - Mai 2013 068 copy

 

 

 

 

 

 

 

Grand Theatre National - Mai 2013 073 copy

 

 

 

 

 

 

 

 

Grand Theatre National - Mai 2013 066 copy

 

 

 

 

 

 

 

Grand Theatre National - Mai 2013 065

 

 

 

Les plafonds des parties communes sont en bois ou en pierre.

 

Grand Theatre National - Mai 2013 072

 

 

 

 

 

 

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 13:03

Chengde, Samedi 16 Mars 2013  -  承德, 2013 年3 月16日星期六

 

La petite ville de Chengde, située sur des hauteurs à plus de 200 kms au nord-est de Pékin, fut à l'époque impériale chef-lieu de la province du Jehol (热河 Rehe). En 1701, l'empereur Kangxi de la dynastie Qing en fit sa résidence d'été. Les empereurs successifs l'occupèrent chaque année pendant les mois de canicule en y transportant le siège du gouvernement. Pour leur hôtes de marque et les simples visiteurs venus de la Chine entière pour leur rendre respect huit temples de confessions différentes furent construits dans les montagnes aux alentours de la ville (Les huit temples extérieurs - 外八庙)qui font maintenant partie du patrimoine mondial de l'UNESCO. Le temple le plus réputé est le temple bouddhiste lamaïste de Putuo Zongcheng - 普陀宗乘之庙 (temple de la doctrine de Putaraka), surnommé le petit Potala - 小普达拉宫, pour sa ressemblance avec le Potala de Lhasa au Tibet, dont on s'est inspiré pour sa construction. Son architecture est un mélange assez étonnant des styles architecturaux tibétain et chinois. Il fut construit entre 1767 et 1771 pour le soixiantième anniversaire de l'empereur Qianlong (1735 - 1796), l'empereur le plus lettré et talentueux de la dynastie Qing, à qui le temple est dédié. Le temple servait aux cérémonies et aux fêtes bouddhistes. C'est également là que l'empereur recevait les délégués des provinces dont le Dalaï Lama du Tibet qui faisait déjà, à l'époque, partie de la Chine en tant que région autonome. 

 

 

 

Chengde -Temple of Potalaka - Mars 2013 0000

Vue d'ensemble

 

 

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0013 copy

 

L'entrée du temple. La base et les mâts pour drapeaux de prière à droite et à gauche sont tibétains, le pavillon supérieur et les lions de style chinois.  Le ton est donné.

 

 

 

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0012 copy

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0015 copy

La plaque au-dessus de l'entrée, comportant le nom du temple, est gravée en quatre langues.  De gauche à droite (verticalement) mandchou, chinois, mongol et (horizontalement) tibétain.

En mandchou parce que les empereurs Qing étaient de Mandchourie, à l'époque une province "autonome" chinoise. L'écriture mandchoue a disparu.

En mongol : une partie de la Mongolie, appelée Mongolie intérieure, était également, et est toujours, une province " autonome". L'écriture mongole est dérivée de l'écriture mandchoue, elle existe toujours.

En tibétain : le Tibet était également, déjà à l'époque, une province autonome chinoise sous la jurisdiction du Dalaï-Lama.

Toutes les inscriptions dans le temple sont en quatre langues. Certaines sont calligraphiées par Qian Long lui-même qui savait écrire le mandchou et le chinois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0005 copy

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0018 copyPavillon de la stèle

 

Sur ce bâtiment de style architectural chinois la Roue du Dharma, le symbole le plus important du bouddhisme tibétain. Elle symbolise l'enseignement du bouddha qui fut le premier à mettre cette roue en mouvement et représente le cycle éternel des renaissances, c'est-à-dire le karma.  Le pavillon contient une grande stèle gravée en quatre langues sur ses quatre faces (une langue par face). Devant le pavillon, un bruloir à encens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0040 copy

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0044 copy

Les bâtiments ocre pâle entourés de cyprès et de pins donnent au lieu une ambiance méditerranéenne.

 

 

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0023 copy

Porte des cinq stupas (de style tibétain). Cette porte est surmontée de cinq stupas de couleurs différentes, chaque couleur représentant un des cinq éléments de la tradition tibétaine.

 

 

Rouge = le feu,  vert =l'eau, jaune = la terre, blanc = l'espace, bleu = l'air.

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0023 bis copy

 

 

 

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0035 copy

 

Vue de l'autre face

 

 

 

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0025 copy

 

L'éléphant de pierre symbolise Bouddha selon la doctrine bouddhiste du Mayahana (ou du Grand Véhicule),  la sauvegarde universelle de tous les êtres humains, leur libération de toutes souffrances. Le vase sur sa tête représente vie paisible et bonnes récoltes.

 

 

 

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0041 copy

 

Après la porte des cinq stupas on passe un portique de tuiles vernissées (de style chinois). 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0043 copy

Nom du portique "Porte universelle", en quatre écritures (voir plus haut)

 

 

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0043 bis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0047 copy

 

Le lion de pierre a été introduit en Chine par le bouddhisme. Il est devenu en Chine symbole de la richessse et du pouvoir et on le trouve souvent à l'entrée des bâtimentss pour en assurer la protection. Dans la tradition bouddhiste il représente le courage et la grandeur du Bouddha.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0055 copy

Le Dahongtai - 大红台 (Grand bâtiment rouge) en tibétain "Cihangpudu", la construction principale de l'ensemble. Les murs extérieurs sont aveugles. Le bâtiment a une cour intérieure sur laquelle donnent une série de pièces avec balcons sur plusieurs étages. Au milieu de la cour intérieure se trouve un temple au toit de tuiles dorées, le Wanfaguiyi - 万法归一大殿 (trad. Les dix mille lois en une ?)

 

 

 

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0071 copy

 

 

Moulins à prière. Sur les moulins à prière sont écrits des mantras. Ils sont tournés de la main droite et dans le sens des aiguilles d'une montre (le sens de lecture du mantra) par les fidèles qui passent devant eux. Actionner un moulin à prière équivaut à réciter la prière du mantra.

 

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0073 copy

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0074 copy

 

  Une des cinq statues de bouddha qui ornent la façade

 

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0078 copy

 

 La cour intérieur est couverte de drapeaux de prières, les cinq couleurs représentant les cinq éléments (voir plus haut).  Le batîment est surmonté, aux quatre angles, par un pavillon (sur la photo le pavillon au nord-ouest.

 

 

 

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0080 copy

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0081 copy

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0085 copy

 

 

Les figures sur chaque arête du toit sont des Qilin - 麒麟, animaux mythiques qui portent bonheur. On les trouve sur les toits des temples et palais du nord de la Chine.

 

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0082

 

 

Thangka (ou tangka). Le thangka, originaire du Népal et transmis aux tibétains  est une peinture sur soie ou sur toile faisant le portrait d'une divinité bouddhique ou relatant un épisode de la vie de Bouddha. 

 

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0098 copy

Le wanfaguiyi - 万法归 au toit recouvert de tuiles dorées.

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0088 copy

 

 

 

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0089 copy

 

Le cable le long de la bordure du toit est un paratonnerre.

 

 

 

 

Chengde-Temple de Potalaka - Mars 2013 0087 copy

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 06:13

Beijing, Dimanche 11 novembre 2012 - 北京市,2012年12月11日星期日

 

 

Des "Grandes murailles", la Chine en a connu beaucoup au cours de son histoire, construites par les dirigeants des divers royaumes qui occupaient le territoire de la Chine actuelle, avant son unification par l'empereur des Qin au 2ème siècle avant notre ère.

Qin Shihuangdi, empereur des Qin et unificateur de la Chine, décida de construire une très longue muraille de "dix mille lieues - 万里长城 ", le long de la frontière nord de la Chine, pour repousser les invasions des Huns. On ne connaît guère le tracé de cette muraille. Les légendes sont nombreuses, cependant, ayant pour sujet la construction particulièrement meurtrière de cette muraille, fruit du travail forcé de milliers d'hommes, et qui mettent en avant la grandeur de l'empereur Qin mais aussi sa cruauté.

Ce que l'on appelle couramment  "Grande Muraille" est le tronçon qui court de la côte à l'Est jusqu'au désert à l'Ouest, approximativement à la latitude de Beijing. Elle fut construite au 15e siècle par les empereurs Ming et complété par les empereurs Qing au 17e siècle pour bloquer les invasions mongoles et turques. Elle serait longue de 8 852 kms (en comptant les longueurs de pentes, puisqu'elle épouse les crêtes des montagnes). Elle mesure 6 à 7 m de haut et est large de 4 à 5 m. De récentes études lui donnent une longueur totale de plus de 21 000 kms en comptant les tronçons détruits.

Quand on y grimpe et que l'on constate l'ampleur du travail réalisé on est saisi d'admiration pour leurs initiateurs... mais on ne peut éviter de penser également qu'ils étaient fous, d'une volonté et d'un acharnement frisant la folie...

La devise des chinois serait-elle "qui veut peut" ?  Je crois bien que oui...

 

 

Une randonnée sur la Grande Muraille au-dessus de Shayu beigou - 沙峪北沟, près du village de Mutianyu - 慕田峪,  hors des sentiers battus par les touristes

 

 

 

 

Grande Muraille-Shayu beigou - Novembre 2012 0115copy

 

 

 

 

 

 

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Grande Muraille-Shayu beigou - Novembre 2012 0033copy

 

 

 

 

 

 

 

 

Grande Muraille-Shayu beigou - Novembre 2012 0034copy

 

 

 

 

 

 

 

 

Grande Muraille-Shayu beigou - Novembre 2012 0035copy

 

 

 

 

 

 

 

 

Grande Muraille-Shayu beigou - Novembre 2012 0037copy

 

 

 

 

 

 

 

Grande Muraille-Shayu beigou - Novembre 2012 0040copy

 

     Dans une tour de guet. Je ne sais pas si les gardes qui s'y tenaient en faction, à l'époque,

    étaient en mesure d'apprécier le paysage.

 

 

 

 

 

Grande Muraille-Shayu beigou - Novembre 2012 0041copy 

 

         La montagne enneigée. On aperçoit le tracé de la muraille qui suit la crête, comme un ruban.

 

 

 

 

 

 

 

Grande Muraille-Shayu beigou - Novembre 2012 0043copy

 

 

 

 

 

 

 

Grande Muraille-Shayu beigou - Novembre 2012 0044copy

 

 

 

 

 

 

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Grande Muraille-Shayu beigou - Novembre 2012 0050bis copy

 

 

 

 

 

 

 

 

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Grande Muraille-Shayu beigou - Novembre 2012 0085copy

 

 

 

 

 

 

 

 

Grande Muraille-Shayu beigou - Novembre 2012 0093copy

 

        Au fou !

 

 

 

 

 

 

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La muraille suit tous les accidents de terrain et fait par endroits d'étonnantes circonvolutions.

 

 

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