Circumambulation le long du Barkhor, le couloir qui fait le tour du Jokhang, le plus sacré des temples du bouddhime tibétain, et qui se situe dans le centre historique de Lhassa
Une communauté, avec enfants et effets personnels chargés sur des charrettes, partie en pélerinage autour d'une montagne avoisinante. Rencontrée entre Shigatse et Lhassa, sur la "Friendship Highway" (la route qui fait la jonction entre Lhassa et le Népal)
Brûloir à encens à l'entrée du temple Tsepamed Lhakang (Temple de la Longévité) à Lhassa. L'enseigne à l'arrière indique une boutique qui vend de l'encens.
Fabrication de bâtons d'encens au monastère de Tashilunpo à Shigatse. Le Tibet est un très grand producteur de bâtons d'encens.
Au monastère de Drepung, près de Lhassa. Sur la pierre, le mantra de la compassion "Om mani padme um" le mantra le plus courant au Tibet.
Un sutra récent. Les sutras sont enveloppés dans un tissu jaune ou rouge qui retient au bout une languette brodée de couleurs vives. Sous la languette est inscrit le titre du sutra.
Drapeaux de prières et chorten (ou stupa, qui contient des reliques d'un important personnage religieux)
Lieu de méditation de Tsong Khapa (1357-1419), l'initiateur de la secte gelugpa, la principale des quatre sectes du bouddhisme tibétain et fondateur du temple de Ganden en 1409
Flanc de montagne sur lequel se pratiquent encore les "Funérailles célestes" qui consistent à donner les corps en pâture aux vautours
Lhatse (équivalent du "cairn" en français). Un tas de petites pierres déposées les unes sur les autres par les pélerins en signe de leur passage et qui tiennent lieu d'offrandes aux divinités.
Le lac Yamdrok. Au loin, le Mont Nojin Kangtsang (7190 m)
Gravé à flanc de coteau, le long de la Friendship Highway (qui va de Lhassa au Népal), le mantra "Om Mani Padme Hum". Les mantra sont les formules employées par les pélerins pour parvenir à un état méditatif. Ils sont généralement récités durant le voyage d'un site sacré à un autre. Leur incantation est supposée produire des effets surnaturels. Celui-ci est le plus courant, le symbole verbal de Cherensi, boddhitsava de compassion et protecteur du Tibet
Huit stupas (ou dagobas). Le stupa fut, à l'origine, un monument destiné à recueillir les cendres du Bouddha et, plus tard, celles des grands saints. Le stupa est, par la suite, devenu un monument commémoratif. Ces huit stupas évoquent chacun un évènement important dans la vie du Buddha.
Les symboles de félicité, de gauche à droite : l'ombrelle, symbole de la protection contre la "chaleur des souillures" et, donc, des bonnes attitudes mentales qui protègent des dangers extérieurs ; les poissons d'or représentent les deux rivières sacrées de l'Inde, le Gange et la Yamuna ; le vase contient la connaissance ; le lotus, fleur magnifique qui naît dans les eaux vaseuses, symbolise la pureté ; la conque blanche symbolise la gloire de l'enseignement du bouddha ; le noeud éternel représente l'interdépendance de tous les phénomènes, l'entrelacement des évènements, de leurs causes et des conséquences ; la bannière de la victoire symbolise la victoire de la connaissance et l'accession au bonheur ; la roue du dharma représente l’enseignement du Bouddha et sa diffusion.
Moulins à prière. Ils se présentent sous forme de cylindres de bronze verticaux tournant autour d'un axe et à l'intérieur desquels on a glissé des mantras (prières bouddhiques). Les fidèles se déplacent le long de moulins en les faisant tourner de la main droite les uns après les autres et dans le sens des aiguilles d'une montre (pour que les mantras soient "lus" dans le sens de l'écriture). En tournant, le moulin envoie ses mantras dans les airs, comme si ils étaient prononcés.
Deux des quatre Devarajas, protecteurs du monde et des quatre horizons. A gauche, Mi-mi Sang, "Celui qui a l'oeil mauvais", siège à l'ouest, est de couleur rouge, a l'air courroucé, a comme attribut le serpent pour signifier qu'il est le "Maître des Najas", les défenseurs de la loi bouddhique. A droite, Nam Ths Sy, "Celui qui entend tout", siégeant au nord, de couleur jaune, est à la tête des Yaksha, les génies de la nature
Les deux autres Devarajas. A gauche, Yulkor-Rung, "Celui qui maintient le royaume de la Loi", siège à l'est, est de couleur blanche (symbole de pureté) et joue de la vina, un instrument à sept cordes métalliques, avec deux caisses de résonance et un long manche. A droite, Pha Kye Po, "Le grand homme", à l'aspect terrible, siège au sud, est de couleur noire, porte une épée de la main droite et règne sur les géants.
Ces quatre animaux placés les uns sur les autres symbolisent la coopération fructueuse entre différentes générations et le respect pour les anciens. Cette peinture s'inspire d'une légende bouddhique dans laquelle quatre animaux discutaient pour savoir qui était le plus âgé. L’éléphant dit que l’arbre sous lequel ils se trouvaient était déjà chargé de fruits quand il était né, le singe dit qu'à sa naissance l’arbre était bourgeonnant, le lapin avait vu l’arbre lorsque celui-ci n’était qu’une jeune pousse et l’oiseau déclara qu’il avait transporté la graine de l’arbre. Les trois autres animaux admirent que l’oiseau était le plus âgé d'entre-eux et, en conséquence, le plus digne de respect. Ils se placèrent l’un sur l’autre selon leur âge afin de s’aider à profiter des fruits de l’arbre en toute harmonie. Autour de la peinture, la "Svastika" qui laisse lieu à plusieurs interprétations. Elle serait d'origine mésopotamienne et représenterait la rotation, et donc le soleil, les comètes, et, de manière symbolique, la vie et l’éternel recommencement. Elle symbolise, dans le Bouddhisme, l’éternité. (Les nazis l'ont rendue tristement célèbre. Je croyais jusqu'à ce voyage que la "croix gammée" des nazis avait les branches tournées dans l'autre sens. J'ai dû me rendre à l'évidence. La Svastika du bouddhisme et la croix des nazis est la même.