寒山 Han Shan - VIIe-VIIIe après J.C (dynastie des Tang) - est un poète et ermite chinois. On ne sait presque rien de lui. Son nom 寒山 Han Shan – Montagne froide – vient du lieu-dit où il aurait vécu et gravé ses poèmes sur les pierres. Les 600 poèmes qui lui sont attribués étant datés du VIIe siècle pour les plus anciens au Xe siècle pour les plus récents, des doutes auraient été émis quant à son existence.
李白 Li Bai (ou Li Po) – 701-762 (dynastie des Tang) – est l’un des poètes les plus célèbres de la dynastie des Tang, anticonformiste et libre, grand amateur de vin dont il a beaucoup fait les louanges dans ses poésies. Il fut, dans sa jeunesse, le disciple d’un ermite, 赵蕤 Zhao Rui, sur le mont Emei - 峨眉山 Emei shan (Sichuan). C’est auprès de lui qu’il s’imprègna de l’esprit taoïste et de la sensibilité envers la nature que l’on retrouve dans sa poésie. N’arrivant pas à faire carrière, probablement à cause de son penchant pour l’alcool, en dépit des protections successives de hauts dignitaires, il a mené une vie d’errance.
杜甫 Du Fu (ou Tu Fu) – 712-770 (dynastie des Tang) – contemporain et ami du grand poète Li Bai 李白 (ou Li Bo), est lui-même reconnu comme l’un des plus grands auteurs de la littérature chinoise. Il vécut à l’époque de la rébellion du général An Lushan (755) qui entraîna le déclin de la dynastie et la ruine du pays. Ayant pour ambition de devenir fonctionnaire et servir son pays, Du Fu ne réussit jamais à obtenir une charge fixe et dut pendant toute son existence vivre d’expédients tandis que, malgré tous ses efforts, sa famille mourait parfois littéralement de faim
王維 Wang Wei – 701-761 (dynastie des Tang) – était poète, peintre et musicien. Ayant passé à vingt ans avec succès les examens impériaux il fit une brillante carrière à la cour qu’il termina comme grand ministre. Wang Wei avait des affinités avec le bouddhisme et était un amoureux de la nature.
柳永 Liu Yong - 987?-1053? (dynastie des Song) – a fait une carrière de fonctionnaire tout à fait médiocre mais s'est, en revanche, rendu très célèbre pour ses amours avec les courtisanes et ses poèmes à chanter (les 詞 ci)