Beijing, Mardi 16 octobre 2007 – 北京,2007年10月16日星期二
Un vieux métier : rémouleur – 老行业 : 磨刀人
Il va le long des ruelles ou d’une cour d’immeuble à l’autre... D’une main il pousse son vélo portant tabouret, établi et pierre à aiguiser, de l’autre il agite un faisceau de petites
lames de métal qui, en frottant les unes contre les autres, produisent un « schrink schrink » bien significatif. Il n’a pas besoin de crier pour s’annoncer. Au son métallique,
tout le monde sait que le rémouleur passe. Et de sortir de chez soi avec couteaux et ciseaux pour les lui donner à aiguiser.
Gravure tirée d’un livre intitulé
“十九世纪三百六十行”
(360
métiers du 19ème siècle)qui
représente un rémouleur
Un petit flash sur LE couteau de cuisine chinois
Il s’apparente plutôt à un couperet. Il a sa place dans toutes les cuisines de Chine, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest. Tout chinois qui fait un tant soit peu la cuisine
sait s’en servir. Il s’en sert pour débiter les gros morceaux de viande, couper en cubes des poulets entiers avec les os mais aussi pour hâcher très fin de l’aïl ou du coriandre. A
l’occasion, le couteau peut aussi servir à couper de la ficelle, enfoncer un clou, visser une vis et... intimider un gêneur. Quand les coups répétés et rapides de la lame sur la planche à
découper - tac tac tac tac tac - se font entendre d’une fenêtre à l’autre, d’une cour à l’autre, on sait que l’on approche de l’heure du repas.